Je suis ravie de partager avec vous cet article paru le 17 décembre 2015 dans le Télégramme de Brest et de l'Ouest.

Mon parcours - du #négoce pétrolier à la #perle de culture de #Tahiti ou 'de l'Or Noir à l'Or Noir' - et mon expertise dans le domaine de la perle de Tahiti ont été mis en exergue dans l'article que vous retrouverez ci-dessous.

Je tiens à remercier Monsieur Pierre Chapin, journaliste, pour avoir su synthétiser cette vie jusqu'ici trépidante !

 

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Bijoux. Les perles de Tahiti voyagent depuis Brest

17 décembre 2015

Nathalie Le Gloahec a vécu 12 ans en Polynésie. Aujourd'hui, elle vend des...

Depuis 2010, cette Brestoise vend, en ligne, des perles de Tahiti aux quatre coins de la France. Nathalie Le Gloahec transmettra son savoir-faire durant Brest 2016.

 

« En métropole, nous ne sommes que trois vendeurs de perles de Tahiti ayant travaillé dans les fermes perlières là-bas. Et je suis la seule femme ». Nathalie Le Gloahec a en effet un drôle de parcours. Celle qui a grandi les pieds dans l'eau du côté de Trégana n'était pas vraiment destinée à vendre des perles de Tahiti depuis son petit bureau de la périphérie brestoise. Sa première vie professionnelle n'avait, en effet, pas grand-chose de la carte postale : sept ans dans le négoce pétrolier, enfermée dans des bureaux parisiens. Et puis, un jour, en 1998, la mer a trop manqué à cette plongeuse invétérée : « J'ai dit "Ça suffit" et je suis partie avec mon sac à dos ». Direction la Polynésie, où elle trouve vite à remplir son emploi du temps : d'abord en travaillant pour un négociant en métaux précieux, puis sur des fermes perlières. C'est là que naîtra sa passion pour les perles nacrées.
 

De l'atoll à la toile


« J'ai finalement rencontré un jeune homme dont les parents avaient une concession maritime sur un petit atoll. On a décidé de monter une ferme perlière, de A à Z ». Une aventure par moment digne de Koh-Lanta, qui s'avérera épuisante.
 
« On mène quasiment une vie sauvage, coupée du monde, car on ne peut pas quitter l'atoll sans risquer de se faire voler ses huîtres ». Trop dur pour celle qui est alors jeune maman. Elle reviendra donc à Moorea pour créer sa propre entreprise, afin d'exporter les perles vers la France. Et en 2010, elle décide de rentrer en France, sans perdre le lien avec la Polynésie. Son projet : profiter de son réseau, sur place, pour vendre les perles de Tahiti par Internet, via sa société, Ô perles du paradis. Le pari est osé mais payant. En cinq ans, son chiffre d'affaires annuel est passé de 50 à 100.000 €. « J'ai des clients de toute la France et même environ 10 % de l'étranger ». Les raisons de ce succès ? « Aucune perle ne ressemble à une autre, en termes de couleurs, de forme, de reflets... Chaque perle est unique, car c'est l'huître qui va décider du résultat. C'est aussi ça qui plaît, dans un monde uniformisé ». Prochaine étape, pour Nathalie Le Gloahec, transmettre sa passion lors de Brest 2016. « J'ai été invitée à participer au pavillon de Tahiti pendant la fête, ce qui est une belle reconnaissance pour moi. L'idée, c'est vraiment de transmettre tout ce qu'on m'a appris là-bas, en reconstituant une petite ferme perlière, par exemple ».

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