Dans le numéro publié le 7 novembre 2024, Les Echos Série Limitée revient sur 25 années étincelantes de la Joaillerie. Un article, écrit par Gabrielle de Montmorin met en exergue les Perles de culture de Tahiti sous le titre 'Opération Séduction'.
Nathalie Le Gloahec, fondatrice d'Ô Perles du Paradis, est citée car son parcours dans la perliculture polynésienne ne laisse pas indifférent:
'Lorsqu’elle écrira ses mémoires, Nathalie Le Gloahec pourra s’inspirer de ceux de Karen Blixen. Il lui suffira d’adapter la célèbre phrase « J’avais une ferme en Afrique, au pied des collines du Ngong » de l’autrice de Out of Africa en « J’avais une ferme en Polynésie, dans les Tuamotu ».
Rien ne prédestinait cette tradeuse en pétrole à devenir perlicultrice, si ce n’est sa passion pour la plongée engendrant un coup de foudre pour ces îles de rêve.
Revenue depuis quelques années sur ses terres, à Brest, la Bretonne y a lancé sa marque de bijoux, Ô Perles du Paradis, ne travaillant évidemment qu’avec les plus belles qualités – rien de tel que d’avoir eu sa propre ferme pour aguerrir
son regard : « Toutes mes perles viennent de Rikitea, aux Gambier, parce qu’elles sont extrêmement colorées et claires. Les couleurs changent en fonction de l’atoll où se trouve la ferme. La mienne était à 500 kilomètres au nord-ouest de Tahiti, dans un lagon réputé pour avoir des coquilles d’huîtres très intenses en bleu et en vert. Rikitea,
qui est beaucoup plus bas, à 1 700 kilomètres au sud-est de Tahiti, offre une eau plus fraîche, ce qui permet d’obtenir des nuances plus intenses, doré, rose, violine, vert. Les teintes que proposent les huîtres à l’intérieur de leur nacre varient en fonction du plancton filtré par le mollusque. Il arrive même parfois que toutes les couleurs
de l’arc-en-ciel soient réunies sur une seule perle. »'
Crédits photos: Les Echos Série Limitée
Numéro publié le 7 novembre 2024
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